La Cécile (part1)

La Cécile (part1)
On dit parfois que la vie est un choix, mais si j'avais eu l'opportunité de choisir, ce n'est certainement pas ce choix que j'allais faire. La vie peut être souvent dur, mais à moi, on peut dire qu'elle n'a pas fait de cadeaux. Alors quand j'ai l'opportunité de changer les choses, je ne me gêne pas.

aujourd'hui Bruxelles, mais je viens d'un bidonvilles de Brazzaville, oui je suis Gabonnaise, et ça n'a pas été facile pour moi de parvenir à quitter mon pays pour l'aventure. Ma mère, mon père et moi vivions dans un 2 pièces, je n'avais même pas d'intimité puisse que le salon c'était aussi ma chambre. Nous étions d'abord au village, puis ils ont voulu aller pour la ville pour une vie meilleure.. illusion 😒. Mon père à fini par se retrouver en tant que chauffeur, au départ c'était juste pour un temps, il voulait s'offrir un magasin et évoluer tout doucement, mais la vie à la capitale était bien difficile, alors ça n'a pas changé. Ma mère elle s'est mise à vendre des légumes qu'elle recevait du village, c'était une vraie battante.. elle était ambitieuse et voulait que j'aille loin dans les études, alors elle était très strict quand il s'agissait de l'école. On avait également de la famille à Brazzaville, mais les gens n'aime pas trop partager, ils avaient les moyens mais nous gardait bien à l'écart. Surtout un cousin à ma mère, il avait une entreprise qui marchait bien et c'est lui qui avait embauché mon père. Je ne me plaignait pas de notre petit vie, mais j'aspirais à mieux, et rien de plus légitime. Je pouvais aller chez mon oncle quand je voulais, sa femme m'aimait bien et ses enfants également, ils en avaient 5, le troisième et moi étions de la même promotion.
Ma vie était tranquille jusqu'à ce que mon père tombe malade, au départ nous ne nous inquiétons pas trop, mais son état ne s'améliorant pas, il était obligé d'arrêter de travailler, il à était hospitalier pendant 1 mois presque, et les 5 mois qui ont suivi il était resté couché à la maison. Les médecins n'arrivaient pas à établir un diagnostic précis, et ça devenait vraiment compliqué. Mon oncle continuait de lui verser un salaire afin que nous puissions survivre. Physiquement mon père était devenu méconnaissable. Ma mère n'en pouvait plus, elle a alors décidé de repartir au village avec lui pour essayer d'autres traitements traditionnels. Cela fessait maintenant 12 ans que nous avions quitté le village, et il fallait repartir à la case départ 😔. Ma mère ne voulait pas que j'interrompe mon année scolaire, j'étais en classe de première et elle voulait absolument que j'ai mon bac, pour que je devienne enseignante ou autre.Un soir pendant que j'étais en train de m'occuper de mon père, ma mère est rentrée, elle ne tardait pas autant dehors habituellement, elle avait une "bonne nouvelle" à nous annoncer :《J'étais chez ton oncle depuis, j'ai attendu longtemps parce qu'il n'est pas vite rentré. Je suis allé lui parler de toi. Je lui ai demandé de te garder chez lui pour que tu puisses tranquillement finir ton année, pour le reste on verra après.. moi je dois retourner au village avec ton père > Je ne savais pas s'il fallait être heureuse ou triste.. j'allais me séparer de mes parents, surtout ma mère, cette femme que j'aimais tant😔.. mais en même temps j'allais déménager chez mon oncle, à la Sablière, ce quartier de riches et dans sa grande maison.
Je n'avais pas trop le choix, j'avais aussi des rêves, et pour mes parents fallait m'accrocher. La semaine qui à suivi mes parents se sont retournés au village, et avant ils m'ont laissé chez mon oncle, mon père m'a dit une phrase, et aucune citation de motivation pour moi, ne peut l'égaler : 《 Ngema Cécile, là où les gens dorment, toi tu dois travailler, là où les gens échouent, toi tu dois foncer, parce que tu sais d'où tu viens, donc ne fais pas comme tout le monde.. nos bénédictions sont avec toi》. J'ai pleurer dans les bras de mes parents comme jamais, nous avons connus des jours très durs, mais nous avons tout le temps été ensemble.. là il fallait se séparer.
Arriver dans la grande maison de mon oncle, sa femme m'attendais déjà, j'étais bien surprise qu'elle ait accepté que je vienne chez eux. Sa mine était bien différente de celle que je voyais habituellement. Elle m'a à peine salué puis a appelé la domestique pour emmener mes affaires dans leurs chambres.. elle était deux et j'allais dormir avec elle. Ça ne me dérangeait pas, toute façon je n'avais pas mieux avant. Ses enfants étaient très gentilles et me mettait vraiment à l'aise. Le lendemain mon oncle est rentré, il était content de me voir, c'était un homme bien.. il m'a dit que j'étais chez moi, et qu'il était ma famille.Quand il a su que je dormais dans la chambres des domestiques, il à poliment appelé sa femme pour lui parler de ça :《chérie, ne pense tu pas qu'on a assez de chambres pour laisser Cécile partager celle des filles, elles sont déjà deux en plus.. la chambre juste à côté de la leur peut convenir non ? Même si elle n'es pas très grande... n'est-ce ce pas 》. C'était si gentillement demander qu'elle n'a pas refusé.. alors j'avais même une pièce pour moi. Mon histoire n'est pas celle de la jeune fille modeste qui se retrouve chez son oncle riche et qui se fait maltraitée par la famille de ce dernier... mon oncle était toujours là pour m’épauler. Ma tante quant a elle n'était pas trop sévère, même si parfois je me sentais mise à l'écart pour certaines choses. Je m'impliquais de mon propre chef pour parfois aider les domestiques, ma tante avais le don de m’ignorer et c'est l'une des choses qui me blessais le plus. J'étais plus chargée de faire les courses de ma tante, même là le chauffeur m'accompagnait.
À la fin de ma classe première, je suis allée au village au près de mes parents. La joie de retrouver ma mère ! 🥰. Ces vacances passées avec mes parents étaient formidable, mon père se portait un peu mieux, même s'il n'était pas vraiment guéri de sa maladie.Je ne savais pas que j'allais avoir à me retourner chez mon oncle. Mais il a téléphoner à ma mère pour savoir si elle voulait que je reparte chez eux, et évidemment elle a accepté. Je n'étais pas très heureuse de repartir, la vie là-bas était pourtant agréable.. des sorties, pas de corvées, toujours la bonne bouffe. Mais le bonheur d'être avec mes parents, même dans une situation assez modeste, me comblait.. et oui, le bonheur réel est parfois dans des choses bien simples.
Je suis alors reparti à la Sablière dans cette grande maison. Mon oncle a proposé à mon arrivée de m'inscrire pour cette année qui était celle du BAC, à la grande école que fréquentait ses enfants. Sa femme n'était pas très en accord. Ils en ont discuté juste devant moi.. elle était presque rouge de colère . Mais au final mon oncle a gagné, et faut dire que j'étais aussi bien contente 😊. Ma mère à pratiquement dansé quand je lui ai annoncé.
J'étais donc dans la même classe que le deuxième fils de mon oncle. L'année se passait vraiment bien et j'avais les meilleurs notes de la classe.. je n'étais pas là pour m'amuser 😌. Mon oncle était donc très fière de moi.
ma tante toujours parler à son fils de rassembler ses dossiers pour une bourse, je ne savais pas trop ce que c'était.Mais je me suis renseigné au près de lui et je fessais de même. Alors sans le dire à ma tante, ni à mon oncle, j'ai fais la demande d'une bourse pour la Belgique. Son fils lui voulait aller en France, je ne voulait pas prendre le risque de me retrouver dans la même université que lui, déjà je lui fessais fréquemment ses devoirs, je voulais m'en éloigné 😒. L'année à été vraiment belle, surtout pour moi, j'ai décrocher mon BAC avec la mention bien, j'avais rendue mes parents fières, et mon oncle n'avait pas dépensé futilement pour moi🙌. Quand les résultats des bourses ont été annoncés, j'ai été agréablement surprise, mais la surprise allait être plus pour mes parents, une bourse qui prenait tout en charge. Je devais bien évidemment d'abord l'annoncer à mon oncle. Le soir sur le point de lui dire, c'est son fils qui vient annoncer qu'il n'avait pas obtenu la bourse pour la France, mais il avait eu son BAC et mon oncle en était content. Sans aucune prétention, j'ai tout de suite informé mon oncle que j'avais de mon côté postuler pour une bourse en Belgique et que je l'avais obtenu. Il était tellement heureux et n'arrêtait pas de faire du bruit dans la maison. Sa femme arriva furieuse de mes résultats, c'était le silence tout à coup. Parce que lorsqu'elle était de mauvaise humeur, toute la maison l'était. J'étais heureuse de pouvoir enfin quitter cet endroit.
Très vite leurs fils Leo était parti pour la France, longtemps avant sa rentrée.
Pour moi il a fallu attendre un bon moment avant que mon voyage ne se peaufine. Ma tante s'opposait au financement de mes premiers mois a Bruxelles. Mon oncle a dû batailler pour qu'elle accepte qu'ils y participent, ma mère devait se charger du reste, mais heureuse mon oncle a tout géré à son insu. Je me se suis déplacé toute seule jusqu'à l'aéroport, tandis que mon coussin s'était fait escorté par toute la famille. Cela m'a permis de bien retenir la place que j'occupais dans leurs vie et ce que je représentais pour eux : une bonne aide ménagère. Avant d'arriver à Bruxelles je m'étais renseigné sur un groupe d'étudiants Gabonnais qui était là-bas et j'avais réussi à créer une amitié avec un groupe de fille. Lesli était la meneuse, et on s'entendait bien. Je n'étais pas surprise de la voir à l'aéroport lors de mon arrivée, elle et d'autres étudiants de la fac.

On s'est très vite rapprocher avec Lesli. Elle reprenait sa première année en comptabilité donc nous faisions les mêmes cours. Quatre mois après mon arrivée Leo me contacta. Il passait Bruxelles avec un groupe d'amis et voulait me voir à l'occasion. C'était encore là période de cours, mais je n'étais pas surprise qu'il sèche pour aller en viré. Déjà étant avec ses parents il n'était pas très assidu aux cours, et là avec toute sa liberté ça ne pouvait être que mieux. À son séjour j'ai senti un regard étrange qu'il me portait, il ne me regardait pas ainsi avant. Peut être est-ce mon apparences qui avait changé depuis que je m'habille mieux et que je n'ai plus des ses vêtements constamment sali des corvées quotidiennes. Mon doute sur son changement de traitement à mon égard s'était dissiper lorsqu'il fit de retour en France. Nos conversations avaient changé. Elles étaient plus fréquentes. C'est ainsi que notre relation à changer. Au bout d'un certain temps il s'est déplacé pour venir m'avouer ses sentiments. J'étais très surprise. Il est vrai que je n'étais plus là même jeune fille, je travaillais dur et j'aimais m'offrir de belles chose, mon apparence à beaucoup changer.. en mieux. Aussi je postais très souvent mes plus beaux look sur mes réseaux sociaux. Pour moi c'est tout ça qui a provoquer ses sentiments pour moi. Il avait tendance à ne traîner que avec les jolies filles. Quand il a commencé a me parler de "ses sentiments pour moi" j'étais prête à le renvoyer en France sans même le laisser croire à la possibilité que cela aboutisse. Mais il m'a eu ce jour là.
J'avais beaucoup de problèmes financiers même si je n'arrêtait pas d'enchaîner les petits boulots, en plus toute la fatigue que j'accumulais constamment me rendait moins productive à la fac. Après son discours et sans même me laisser en placer une Leo m'a dit 《 je ne te demande pas de me répondre ni aujourd'hui, ni demain, ni dans un mois. Mais je voulais juste que tu saches que je ne te vois plus de la même manière et que je ferais de mon mieux pour que tu songe à me donner une chance. Mais pour l'instant je voulais te proposer de te prêter tout l'argent dont tu auras besoins pour tes charges pour que tu puisses rester focus sur ton rêve. J'ai remarqué que c'était assez dure pour toi alors que les parents dorment sur de l'argent au pays. Et bien évidemment tu ne remboursera que si tu le veux》
Je n'ai pas été insensible à ces mots. Je ne voulais plus le recaler sur le champ. En réalité j'imaginais déjà à quoi ressemblerait ma vie avec cette aide financière. Le fait de pas avoir à me soucis de gagner de l'argent pour me nourrir et me loger allait me permettre de me concentrer sur mes études.
Je n'avais jamais pensé à éprouver des sentiments pour Leo; cela m'aurait même dégoûté à un moment. Mais là c'était une aide non négligeable. J'ai en quelque sorte pris sur moi et j'ai continué à tenir des conversations plutôt "tendre" avec lui. Il avait commencé à me prendre en charge entièrement; amicalement comme il le disait. Parfois il en fessait plus que ce qu'il fallait. En ce moment j'étais à ma deuxième année d'études.

Une année plus tard, au cours de mon année de licence, il a commencé a exiger qu'on se mette en couple. Je mettais en avant le fait qu'on soit presque cousin pour me dérober de la situation. Mais j'ai finit par céder et on s'est lancé dans une histoire sans avenir. En tout cas c'est ce que je croyais. Et surtout cela ne me dérangeait pas tant que ça avec la distance qui nous séparait. Il était pratiquement seul dans cette relation... me disais-je. Quand il venait à me rendre visite, je me servait de la religion pour éviter un quelconque rapprochement physique, comme je lui disait : "je me réservait pour celui qui allait être mon époux".

Alors j'ai compris la portée de son intérêt pour moi que le jour où sa mère m'a contacté pour me menacer de me détruire si je ne m'éloignais pas de son fils. J'avais longtemps craint ma tante, Mais plus depuis que j'avais quitté sa maison. Ma peur s'était transformé en haine. En discutant avec Leo j'ai compris qu'il en avait parlé à ses parents en mentionnant à tord que nous étions fiancés. Cette histoire avait longuement traînée. Surtout que son père était fermement opposé à cette idée. Je comprenait le refus de sa mère mais la réaction de son père me surprenait, surtout que nous étions pas vraiment cousins Leo et moi. En plus cela n'était pas insolite dans notre culture. J'étais très inquiète du caractère de Leo, ses passions étaient très souvent passagères. Il avait tendance à tout donner et était dans une surexcitation extrême quand il faisait la cours à une femme, mais son engouement disparaissait très vite dès qu'il avait obtenu ce qui voulait. Un genre d'homme très rependu depuis la pluie des temps.

J'ai décidé de prendre définitivement mes distances de lui lorsque son père m'a contacté pour me supplier, me promettant aussi de s'occuper de mes dépenses financières. J'ai alors accepté. Non pas seulement parce que j'étais intéressé par sa proposition du point de vue pécuniaire, mais aussi parce que cette relation avec Leo ne m'avait jamais réellement convenu. J'étais même heureuse de mettre fin à ce chapitre Leo. Cruelle de ma part pourrons t-on pensé, mais ne m'excuse pas d'avoir fais le choix qu'il fallait. Si j'avais fini dans ses bras, j'allais sans doute connaitre une fin malheureuse.

J'essayais de contacter ma mère toute les semaines, mais c'était un peu difficile car il fallait toujours passer pas l'un de mes coussins qui était avec elle au village. C'est à cette période là que j'ai perdue mon père, sans doute la chose la plus difficile que j'ai eu à traverser. Je n'avais pas les moyens de rentrer au près d'elle, nous avons toutes deux souffert de notre côté.

Leo m'en a voulu pendant très longtemps et n'a pas cessé de me salir en me traitant de fausse et vaniteuse à tout va. Ça m'a affecté au début. Jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un et que je découvre le sens du mot aimer. Cette personne est d'abord entré dans ma vie comme un ami qui voulait me voir sourire alors que je pleurais jour et nuit là perte de mon père et les injures de Leo sur les résaux. J'étais à quelques mois de décrocher mon diplôme de fin de cycle et j'ai décidé d'intégrer une nouvelle école plus côté. C'est ainsi que j'ai fais la rencontre de nouvelles personnes dont William. Si je devais le décrire je dirais parfait, mes yeux l'ont trouvé vraiment parfait. Aussi bien physiquement que intérieurement. Ce n'était pas le genre d'hommes qui bavarde à longueur de journée. Il était très sociable et d'une compagnie agréable, tout en étant discret. Et je n'était pas la seule à être tombée sous son charme. Il était d'origine Sud Africaine. Mon amie Lesli n'a pas tardé pour lui faire part de ses sentiments. Elle m'en parlait avec tellement de joie que je n'ai pas eu le courage de lui dire ce que j'avais aussi sur le cœur. Cependant je n'ai pas pu non plus m'empêcher de répondre aux rendez-vous de William.
Il avait commencé à s'intéresser à moi et je le voyais. On se retrouvait très souvent les soirs pour "travailler". Au bout d'un moment c'était les séances ciné pratiquement tous les week-ends. Plus je passais du temps avec lui plus j'étais attiré, il était vraiment charismatique. Très élancé, d'un teint ébène éclatant, et des muscle digne d'un guerrier africain. Il tardait pourtant à me dire ce qu'il ressentais. Je ne comprenais pas.

Nous en étions déjà à notre deuxième année de master mais cette amitié n'évoluait pas. On passait beaucoup de temps ensemble, on s'amusait comme des fous. C'était toujours de grands rires aux éclats. Et je finissais nos soirées portée sur son dos parce qu'il ne me laissait plus marché quand je prononçais la fatigue. Alors je ne comprenais pas qu'il ne me dise pas ses sentiments. Moi je ne pouvais pas faire le premier pas pour deux raisons. La première est que j'en étais simplement incapable, et la deuxième c'était Lesli. Je ne voulais pas la trahir, c'est ainsi que je voyais les choses. Je me serrais senti moins coupable si le premier pas venait de William. Ce n'est pas très courageux mais je ne voulais pas que ça se passe autrement. Quand Lesli s'inquiétait de mon rapprochement avec celui qu'elle aimait follement, je lui disais de ne pas s'inquiéter. Je présentais notre relation comme purement amicale, je ne pouvais faire autrement. William m'invitait à sortir toujours en appel téléphoniques, de vive voix. Alors le jour où il m'a laissé un message pour m'inviter j'étais très heureuse et totalement certaine qu'il allait me faire part de ses sentiments, en plus son message était pour le moins annonciateur de ce que j'attendais. Il m'avait écris :《Cécile je voudrai qu'on puisse se voir aujourd'hui, dans notre parc habituel, sur notre banc habituel et à notre heure habituelle. J'ai un travail à terminer avec les gars mais je ne devrais pas être en retard. Sinon tu m'attendras inh😌... En plus j'ai quelque chose pour toi 😊🙈》. Certainement une mauvaise interprétation de ma part car ça n'a pas été le cas.

Après avoir longuement bavardé comme à notre habitude nous sommes allés manger. Pendant tout ce temps j'attendais qu'il me dise quelque chose. Mais il m'a simplement raccompagner chez moi. Et là il m'a offert un collier. Un petit bijoux sublime, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Je l'ai remercier, je l'ai pris dans mes bras et on s'est dit bonne. Je ne comptais plus passait plus de temps avec lui pour rien. Tout cela n'était peut-être qu'une simple amitié pour lui. Même si ce n'est pas de que j'ai ressenti lorsqu'il m'a mit ce collier au cou avec autant de tendresse.
Trois mois plus tard nous avons célébrer notre réussite du diplôme. On s'est vu avec tout nos amis et on a vraiment fait la fête. Le lendemain seulement j'ai fais mes valise et j'ai déménagé. J'avais déjà tout prévu. Je ne voulais plus de cette collocation avec Lesli qui passait son temps à parler de celui que j'aimais. Je suis de nature à ne pas perdre mon temps à m'apitoyer sur mon sort... ou plutôt je n'ai pas beaucoup de patience.

Alors je suis parti. J'ai bloqué William de mes contacts et tous mes réseaux sociaux pour me concentré sur l'opportunité que je venais d'obtenir. Je devais obtenir un CDI et me construire la vie que je voulais. Ce cabinet comptable était vraiment l'endroit où je voulais entamer ma carrière. Trois mois après mon intégration j'ai décrocher le CDI que je voulais. J'étais heureuse, les choses se passaient comme je l'avais imaginé. Il ne me manquait que l'amour. Mais pour moi ça toujours été secondaire, après mon bien-être et ma réalisation personnelle.

J'ai eu une seconde chance. Je ne cherchais rien mais j'ai croisé Alex. Nous travaillions très souvent ensemble, il était toujours disponible et était assez strict particulièrement avec moi. Il était assez discret, blond et très sûre de lui. J'avais compris qu'il ne me traitait pas comme les autres. Alors j'ai voulu attirer son attention davantage. J'ai toujours aimé me vêtir joliment, mais là je voulais paraître élégante. Je suis donc passé aux tailleurs et robes classes sur de longs talons mettant en valeur ma belle silhouette et mon allure de mannequin. Et ça a fonctionné. Il a commencé à me montrer des petites attentions telles que me déposer le soir, m'inviter à déjeuner pratiquement tous les midis ou encore me demander de l'accompagner à des fêtes organisées par son groupe d'amis. Tout se passait bien et nous étions plutôt fusionnel, nos discussions n'étaient jamais ennuyeuses, je ne les compareraient pas avec celles que j'avais avec William; mais elles étaient vraiment plaisantes. Je n'étais donc pas surprises qu'il me déclare ses sentiments un soir alors qu'il me raccompagnais après le travail. J'ai quand même pris deux jours avant de lui dire oui, même s'il vrai que j'attendais sa déclaration. Ma mère lorsqu'elle l'a appris elle était folle de joie et envisageait déjà le mariage. C'est là que les soucis ont feraient surfaces.